Dodo en bivouac

Un bivouac c'est le BABA du randonneur à mule, ça permet d'apprécier vraiment l'hotel ou la chambre d'hotes que l'on peut s'offrir de temps en temps.
Un bivouac c'est comme les coins à champignons ça ne se dit pas car ce doit étre avant tout TRES DISCRET
Ce n'est PAS du CAMPING, le bivouac c'est l'installation d'une tente dans laquelle on ne peut pas se tenir debout du coucher du soleil au lever du soleil, c'est aussi de la belle étoile, moi j'appelle cela une halte de nuit.
L'emplacement doit étre rendu aussi propre et nickel, laissons saccager la nature par les autres et soyons irréprochables dans notre pratique.
Il y a des bivouacs plaisants, de vrais palaces et d'autres plus foireux, qui ne laissent ni bons souvenirs ni vertébres en état le lendemain.
Celui ci en est un exemple, et je vous propose d'échanger sur nos bivouacs idéaux?

ben tu me poses une colle parce que je n'y ai jamais réfléchi...
En rando avec charly, on n'avait souvent pas le choix...
et actuellement, en rando, on prévoit plutôt des gîtes (bon imagine bien qu'avec Beat et Pamino, tu es rarement discret ).
Mais c'est vrai que je me souviens de matins où tu réalises que ta tente était vraiment au mauvais endroit...

la discrétion, c'est plus pour les feux, les papiers gras, etc....

Je pense qu'un bon bivouac c'est d'abord un bon endroit pour les bétes, ensuite le bonhomme. Pas toujours facile à concilier les 2, et certainement plus facile de trouver un bon emplacement pour les bonhommes que pour les mules/ânes/chevaux.

D'abord un espace public ou paraissant tel, des croisée de chemins, j'évite les terrains privés sans autorisation. En demandant, l'accord est facilement donné, en s'installant de fait dans une prairie, c'est l'eng..assurée le matin avec tous les défauts d'image que cela entraine pour les randonneurs suivants. Nous n'allons pas ouvrir le débat sur la propriété privée dans notre pays mais la discrétion c'est aussi d'appliquer un minimum de régles de savoir vivre.
D'une maniére générale si je rencontre quelqu'un , je demande ou préviens que je vais faire ma halte: " bonjour...., je vais vers tel endroit, pouvez vous m'indiquez / savez vous si ...un endroit pour mettre la tente/ si je peux m'arréter là..etc.." pour la réponse penser que les interlocuteurs sont loin d'étre tous des campeurs... mais j'ai ainsi trouvé des coins supers au prix d'un léger détour.
Prévenir ça évite d'ameuter le pays lorsque à l'écho des brainissements se mélent les éclats des lumiéres des frontales.

Je reviens d'un super bivouac, parti hier aprés midi du champ revenu ce midi, mais au départ comme j'avais déjà oublié:1) les tapis de bat,2) la sangle du bat de Pompon, je ne suis retourné pour l'appareil photo...

Voici donc un exemple du printemps dernier d'un bivouac "foireux", vraisemblablement un ancien parking de stockage de grumes.



De l'herbe que sur la périphérie, une flore variée dont des digitales dont il faut se méfier, mais la carte ne laissait rien présager de mieux à moins d'une heure.

Avantage:
1 seul point à barrer symboliquement , l'eau à 200 métres, la tranquillité si on fait exception que la route à 2 km de là est en forte pente et que la nuit l'écho des moteurs de poids lourds se répercute.


la prochaine photo sera celle de l' emplacement idéal.

Remarque l'âne n'a pas l'air trop triste...

C'est vrai, Pompon avait plus d'espace que dans son paddok rando habituel ( 60 m2 ) et entre les buissons,ronces, herbes, arbustes et fougéres - oui il mange les fougéres malgré leur toxicité annoncée ( à plus de 3kg!)- il avait une alimentation variée et plaisante. A partir du moment où je lui ai interdit les digitales.

celui ci était extra, exposé à l'est, une haie pour abriter les bipédes du vent et servir de barriére naturelle aux z'anes, un arbuste pour abriter le matériel de l'éventuelle pluie. Les rustiques par terre et les plus bourgeois (sic) sous la toile!

on fait ses réves!

Je temps sec mais froid est enfin là, et avec lui revient l'époque des sorties bivouac d'hiver.
Je ne reviens pas sur l'emplacement, celui est super, mais sur la maniére d'installer ...notre lit.

2 bonnes brassées de fougéres séches font un excellent isolant contre l'humidité du sol et un épais matelas amortisseur.

par dessus la bache du couvre bagage,

puis la bache de bivouac et le tapis de bât placé au niveau du dos, bache que je raméne dessus le duvet façon portefeuille .

si le temps était à la pluie j'aurais fait l'inverse pour éviter l'effet cuvette. j'ai les pieds au Sud Est, les sacoches à ma téte me protégeront si besoin du vent du nord.

pendant ce temps la miss expérimente l'attache au paturon arriére, plus violent qu'au paturon avant je trouve,

attache au paturon avant que je vais utiliser pour la nuit puisque j'ai oublié les piles de la clôture de voyage! Avant d'étre entravée le matin pendant le petit déjeuner et le levage de camp.
Bonne nuit, pas de rosée.

Hello!

Pour les routiniers du bivouac avez-vous déjà testé les entraves? Parce qu'Hôtesse saute les fils 1.10 m et s'énerve à l'attache, il me faut trouver une autre solution, parce que si m'zelle se barre c'est une vraie sauvage qu'on ne peut pas rattrapper et je doute qu'elle resterais vers moi... biz chamarel

je te fais une réponse dans le post "comment attacher" de la méme rubrique.