La mule des Pyrénées

Ce mulet est issu de baudets catalans ou poitevins de race pure ou croisés. Il est élevé sur le plateau de Lannemezan et en zone montagneuse.

Parce que la demande actuelle se fait sur des animaux parfaitement débourrés donc prêt à être utilisés, le syndicat des producteurs d'équidés du Couserans (Ariège), avec le soutien du haras national de Tarbes et de l'Institut du cheval, a crée l'Ecole des mulets; les premier sujets furent présentés au Salon de l'agriculture en 1990.
Un attelage y fut conduit en 1994 par Olivier Courthiade, responsable de cette école, qui souhaite créer un véritable "label" mulet des Pyrénées.

Animal de caractère, dur au travail (il porte des charges de 200kg!), docile d'emploi, d'un calme absolu dans des conditions délicates, il s'adapte à toutes les situations.
La coopérative pyrénéenne des équidés lui attribue une longévité supérieure de 45% à celle du cheval et un entretien plus économique, car il consomme 40% de moins.

Du transport d'enfant au portage, des travaux agricoles à la randonnée équestre, la mule des Pyrénées cherche aujourd'hui clientèle.




Source: "Le livre de l'âne" par Alain Raveneau et Jacky Daveze

Que la mule des Pyrénées (ou ses représentants démocratiquement désignés par un collège paritaire de mules et de mulets avec, pour ces derniers, représentation proportionnelle pondérée à la plus forte moyenne entre les entiers et les hongres) cherche une clientèle, c'est bien, mais ce serait mieux si les amateurs qui viennent aux renseignements ne s'entendaient pas dire que le choix d'un mulet est une "mauvaise idée" et ne peut leur procurer que des ennuis !

Il me semble que tu as une dent

Spoiler:

contre qlq'un?

Non (le pauvre, je ne le connais même pas en vrai mais tout le monde m'en parle...), ça me fait juste râler que quelqu'un qui se veut THE ambassadeur de la mule et du mulet décourage aussi fort les gens qui se renseignent. Il veut quoi à la fin ?

The ambassadeur protège cette mule de tomber chez n'importe qui qui veut devenir à la mode... Ou alors, il est jaloux de cette mode justement car il ne sera plus "seul" à posséder cette mule.


Les ânes sont revenus à la mode il y a quelques années. Tout le monde en veut un dans son jardin. Je sais de quoi je parle car j'ai énormément de demande d'achat (alors que je ne vends même pas). Des demandes tout à fait "ridicules" par rapport à l'intérêt apporté à l'animal.

Aujourd'hui, ce sont les mules qui prennent cette vogue. Mais là, ce sont les cavaliers qui veulent se les procurer.

On peut comprendre (sans tout accepter) que les professionnels découragent les amateurs.

Je ne comprends que trop des conseils de prudence. Je ne connais que trop le syndrôme de la tondeuse à gazon. Mais comment comprendre de déconseiller catégoriquement ? De juger sans connaître sur des a prioris ?Alors si je ne suis pas professionnelle je n'ai pas le droit d'avoir une mule ? Dans ce cas les mules françaises pourront se compter sur les doigts d'une main, et encore...

Cela me fait tout drôle d'avoir lancé un débat pour avoir seulement mis un mot sur un sujet qui dormait depuis près de six mois, mais puisque c'est fait, je me mouille...
Je partage tout-à-fait l'opinion d'Emmanuelle. Il est vrai que la mode suscite des engouements qui ne sont pas sans danger lorsqu'ils concernent des êtres vivants (voir aussi le phénomène NAC, un python ou une mygale en appartement, c'est autrement tendance qu'un chat de gouttière !). Les professionnels ont donc raison d'inciter les néophytes à réflechir avant toute acquisition.
Il faut cependant, soit accepter que des particuliers s'intéressent sérieusement à un animal qui ne leur est encore pas familier, soit s'abstenir d'en vanter les qualités (sûreté, docilité etc.) dans des sites accessibles au grand public.
Comme j'ai au moins autant de suite dans les idées qu'une mule, j'ai appelé d'autres personnes qualifiées qui m'ont mis en garde sur les particularités de cet animal, les difficultés qu'on peut rencontrer avec lui, et même les risques, mais sans m'asséner d'emblée la réponse que j'ai citée. L'un d'eux m'a même dit qu'il m'aurait déconseillé d'insister s'il avait senti que j'étais inconscient. C'est, je crois, une attitude raisonnable, en particulier, il faut que le candidat muletier, souvent déjà cavalier, se rende compte qu'un mulet est différent d'un cheval, et pas seulement par la longueur des oreilles. Mais il ne me semble pas qu'une attitude systématiquement dissuasive soit de mise, la preuve d'ailleurs, c'est que je n'ai pas renoncé... en tout cas pas encore. En résumé, je pense que tout est dans la manière d'accueillir la demande du novice, d'apprécier le sérieux de sa démarche et, s'il y lieu, ensuite, de le guider.
Ne pourrait-on s'accorder sur ces quelques principes simples ?

Bonjour,

je débarque sur cette planète mules.. Je vous ferai une présetation e règle très bientôt..

Je rebondis sur ce post au sujet des mules des Pyrénnées et du contact que vous avez eu avec "l'Ambassadeur" du mulet, Olivier C. de l'école du mulet???
Cette atttitude ne m'étone pas outre mesure. C'est une personne vraiment compétente mais au caractère bien trempé comme souvent le sont les passionnés..

On a TOUTES (tous ) des caractères bien trempés ici

Emmanuelle a écrit:On a TOUTES (tous ) des caractères bien trempés ici

Ouf ! Nous y sommes en minuscules, mais nous y sommes quand même... C'est bon, de se sentir reconnu !

C'est chou n'est-ce pas ?

Tu es une maman pour nous...

coucou!
moi j'arrive à la bourre mais je tiens à émettre mon avis!

quelque part je comprends les marchands de mule décourageant ou refusant même la vente à certains clients, et je comprends car visiblement son choix est fait, il préfère choisir lui le bon client pour sa mule qu'il connait bien plutot que le client vienne choisir sa bourrique!

sinon il aurait fait le choix du commerce donc pour faire de l'argent et il aurait vendu sans scrupule pour faire de l'argent, mais je trouve ça bien finalement qu'un mec qui vends sa mule refuse à certaine personnes.

j'ai tendance à agir ainsi, récemment j'ai vendu ma jument que je connais par coeur. ca me brise le coeur de la vendre mais c'est plus raisonnable. bref, je me fie plus à l'attitude qu'elle aurait avec le client potentiel, si je vois qu'elle est nerveuse, ca va pas le faire, et dernièrement un cleint est venue l'essayer, elle s'est mise en mode veille, s'est réveiller pour courrir un peu et s'est remise en mode veille pour le retour... Chose qu'elle ne fait qu'avec moi...
Donc je me dis qu'elle aime bien le cavalier (probablement parce qu'il est aussi zen) et que si la jument apprecie le cavalier, lentente va se faire et ca se passera bien donc je m'assure d'une vente réussie!

c'est là ou je veux en venir, prendre le temps d'observer et de voir si le cavalier peut correspondre à l'animal et inversement, c'est s'assurer que dans le mois qui suit il n'y aura pas de retour de l'animal pour X raisons!

donc je comprends.
a y est! j'ai fini!
merci pour ceux qui auront lu jusqu'au bout!
désolée pour la tirade!

Six mois après le riche échange des 15/16 novembre dernier sur ce même sujet, je ne change pas un mot à ce que j'ai alors écrit. Si j'avais cédé à l'avis catégorique et négatif que j'ai cité, j'aurais, selon toute vraisemblance, vidé définitivement les étriers. Y ayant résisté, je suis aujourd'hui l'heureux propriétaire d'une mule et, malgré un incident fâcheux dont elle n'est aucunement responsable, j'espère passer encore d'agréables moments en selle, dans les limites compatibles avec mes moyens
Alors, candidats muletiers, ne vous laissez pas arrêter par des préjugés ou des avis péremptoires, ne cédez pas non plus à une lubie, mais informez-vous, essayez, faites-vous une opinion par vous-même, et prenez ensuite une décision en toute lucidité. L'une des principales difficultés tient à la rareté des mules en France, donc au manque d'occasions de se rendre compte "pièces en main".
Merci à Enya pour avoir créé ce site, à Emmanuelle pour ses conseils judicieux, et à tous ceux qui aident et guident les aspirants muletiers, j'espère qu'ils (elles) continueront à faire des... émules

PS à l'intention de nos administratrice et modératrice, bref, de celles qui ont le pouvoir : ce sujet n'est finalement pas particulier à la mule des Pyrénées, n'y aurait-il pas lieu de le déplacer ?